La mission d’une IMF est dictée par les besoins de ses clients cibles. Ainsi, une institution qui vise l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, se doit d’orienter ses produits et services vers le secteur d’activité qu’exploite ces femmes et jeunes filles. De cette façon, elle atteindre sa mission.
Souvent, l’accompagnement des IMF sont de nature à promouvoir l’amélioration des conditions socio-économiques. Pourtant, leurs clients ont aussi besoin de vivre dans un environnement sain (hygiène et assainissement), avoir un accès à de l’eau potable et à l’énergie. La micro-finance verte introduit une nouvelle dimension dans la construction des objectifs des IMF : la dimension environnementale. L’objectif n’est plus seulement d’accompagner les plus démunies (défavorisé) dans le développement de leurs activités mais aussi de veiller à ce que ses activités soient pro-environnementales.
Pour mieux illustrer cela, imaginons une institution MF qui a pour mission sociale d’offrir des services financiers de proximité aux femmes maraichères de la vallée de la Funa. Lors que cette institution exige de ses clients en plus d’être maraichères d’utiliser les engrais naturels dans leurs exploitations, on peut dire que cette institution est pro-environnement. Elle pratique de la micro-finance verte. Car, derrière l’utilisation des engrais naturel il y a la régénération du sol qui est garantie. Les engrais accélèrent la croissance des plantes mais détruisent la qualité du sol et compromettent ainsi l’exploitation des futurs cultures.
La plupart de clients des IMF vive en milieu rural, où l’agriculture est l’activité qui occupe le plus de personnes. Soutenir ces personnes revient d’abord à orienter l’appui financier dans le secteur de l’agriculture. Mais, les IMF qui s’y investissent se contentent de financer l’une ou l’autre étape de la chaine de valeur, sans se soucier des techniques d’exploitation appliquées ou de l’impact de la pratique sur la dégradation du sol, la pollution des eaux, et la destruction de la biodiversité.
En agriculture, la micro-finance verte (micro-finance plus) vient attirer l’attention sur les techniques de production utilisées. Ces dernières doivent être respectueuses de l’environnement. Elle va, dans ce cas, restreindre son accompagnement aux activités agricoles pro-environnement en excluant les autres. Dans certaines institutions, à défaut de les exclurent, pour décourager les pratiques anti-environnements, elles pratiquent deux taux d’intérêts. Un taux faible pour les exploitants qui utilisent les bonnes pratiques et un taux salé pour les autres. De cette façon elles espèrent contraindre les agriculteurs aux bonnes pratiques.
A l’instar des pratiques agricoles pro-environnements, la micro-finance verte c’est aussi le fait d’encourage les clients dans l’utilisation des énergies moins polluante et renouvelable. Des lignes de crédits dédiées aux entrepreneurs de ce secteur sont à des coûts très réduits et aux conditions plus adoucies, afin de lutter aussi contre la pauvreté énergétique.
La micro-finance verte peut être définie comme incluant « toutes les catégories d’investissement et de prêts qui tiennent compte de l’impact sur l’environnement et améliorent la viabilité environnementale.
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